La sécurité c'est l'affaire de tous, ça n'est pas uniquement l'affaire des forces de l'ordre", a-t-il rappelé après avoir rencontré les policiers, gendarmes, agents de la sûreté de la SNCF et de la RATP. "Les
Lasécurité au quotidien est « l’affaire de tous » 17 juin 2018 Defense, En Circonscription, Le Conseil de circonscription, Les débats publics, Sécurité, Thématiques Et de trois ! Le député Thomas Gassilloud poursuit sa série de débats publics, dans la 10e circonscription de Lyon.
Lasécurité est l’affaire de tous / Uriage s’engage auprès de l'AP-HP. URIAGE S’ENGAGE ET PARTICIPE A L’APPEL DE FONDS D’URGENCE COVID 19 de l’AP-HP. Uriage s’engage auprès de la Fondation de l’AP-HP Assistance Publique - Hôpitaux de Paris en répondant positivement à l’appel de soutien exceptionnel pour soutenir le personnel soignant et
Lasécurité est l’affaire du Tour. [TOUR DE FRANCE] Avec ses 21 étapes et une distance totale de plus de 3.500 kilomètres sur lesquels 200 coureurs professionnels s’élancent chaque année, le Tour de France est l’une des
Actualitésde Christian Estrosi, Gérald Darmanin, Emmanuel Macron, Jean Castex - "La sécurité est l'affaire de tous", déclare Jean Castex. Classements. Politicien(ne)s; Classement des Politicien(ne)s (Followers) Anniversaires des Politicien(ne)s; Classement des Politicien(ne)s par parti; Tops ; Top du Jour des Politicien(ne)s; Top du Mois des
Laplupart du temps, désignés par le maire, citoyen volontaire, le voisin vigilant est censé rapporter à la police ou la gendarmerie, tous les faits qu’il peut trouver suspects. Les détracteurs parlent de délation, les promoteurs répondent pas du tout, nous créons du lien entre voisins. Alors que la sécurité promet d’être l’un
Enréalité, la sécurité est l’affaire de tous : chacun est responsable de sa sécurité et de celle des autres. Détaillons. Quelques chiffres. En 2014, 540 salariés ont perdu la vie au travail. Les CPAM ont enregistré 570 000 accidents du travail ayant entraîné un arrêt de travail de quatre jours et plus.
Lasécurité collective est une notion de relations internationales selon laquelle des États – que ce soit au niveau régional ou global – vont conclure un accord disposant qu'ils considèrent que la sécurité de l'un d'entre eux est l'affaire de tous les autres et qui, par conséquent, répondront collectivement aux atteintes et aux menaces d'atteinte à la paix.
Lasécurité est l'affaire de tous Novembre 18 2014 Selon Rodrigo Jiménez, responsable de la sécurité de l'information chez Necsia, 85% des grandes entreprises souffrent de vulnérabilité et certains d'entre eux ne sont pas conscients de la nécessité de renforcer leurs aspects les plus faibles jusqu'à ce qu'ils subissent une attaque.
Lejour de l’inspection de la Communauté des brigades de gendarmerie est toujours un moment privilégié, qui permet de renouer les contacts avec l’ensemble des élus du territoire. Et c
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Entretien pour les internautes, les menaces ne visent plus seulement les équipements, elles visent aussi leurs données personnelles, les informations transmises et les transactions d’identité phishing et le vol de données sur Internet sont en constante hausse. En faisant main basse sur les données individuelles des internautes pour leurrer et frauder en toute impunité, les cybercriminels évitent surtout de devoir endosser la responsabilité des actes délictueux qu’ils commettent. En se faisant passer pour une entité connue de l’internaute sa banque, le gestionnaire de son service de messagerie, etc., les criminels obtiennent tout ou partie de ses données personnelles identité, mots de passe, numéro de compte des internautes, pour commettre ensuite des actes illicites au nom des victimes dont ils ont volé l’identité. Si l’action fait l’objet de poursuites judiciaires, l’identification du véritable malveillant sera impossible et l’internaute, dont l’identité aura été usurpée, en sera tenu responsable!A combien s’élèvent les dégâts liés à ces fraudes en Suisse? Nous n’avons pas de chiffres pour la Suisse. Il est donc difficile d’en estimer l’ampleur. Cela dit, au niveau international, le taux de délits dénoncés serait autour de 20%. Ce chiffre très bas s’explique ainsi les entreprises, comme les personnes victimes d’attaques ou de fraudes sont la plupart du temps impliquées à leur insu logiciels espions. De plus, il n’est pas toujours facile, pour une victime, de dénoncer un délit ou un crime, parfois par peur du ridicule, pour ne pas nuire à l’image de marque d’une personne, d’une entreprise, et parfois du fait du sentiment d’inutilité de la démarche, ou encore de la complexité de celle-ci. La Centrale d’enregistrement et d’analyse pour la sûreté de l’information MELANI de la Confédération suisse, à Berne, met à disposition des formulaires pour annoncer les délits et publie régulièrement un point de situation sur les incidents se protéger lors de transactions financières ou de téléchargements? Il n’existe hélas pas de protection absolue. En revanche, des moyens techniques comme les protocoles de communication, qui chiffrent les données transmises sur le réseau, permettent une transmission sécurisée des données. Tous les opérateurs de transactions commerciales ou bancaires y ont recours. Cela dit, cette méthode n’est pas infaillible non plus. Attention aussi lors de téléchargement de données, car il n’y pas moyen de savoir si elles contiennent un virus, par exemple, surtout si l’on ignore qui en est l’auteur. En principe, tous les logiciels, services ou données que l’on peut télécharger gratuitement contiennent des outils qui permettent de pirater la machine de l’utilisateur. Tout ce qui est trop beau pour être vrai constitue généralement un appât pour infecter la machine des internautes !Les solutions de sécurité Internet sont-elles vraiment la » solution? Les pirates n’ont-ils pas toujours une longueur d’avance? Comme toute solution informatique, les solutions de sécurité peuvent êtres contournés ou mises à mal. Ce n’est donc pas parce qu’on a installé un logiciel de sécurité firewall, antivirus, chiffrement, etc. qu’il s’agit d’une protection contre tous les types d’attaques possibles. Certes, si cet outil est bien utilisé et mis à jour, il renforce la protection du système, mais le niveau de sécurité obtenu n’est que relatif. Les solutions de sécurité répondent, à un moment donné, à un problème spécifique ; mais le savoir faire criminel multiplication de ces fraudes a entraîné la méfiance des internautes vis-à-vis du commerce en ligne. Comment restaurer la confiance du consommateur? Je ne suis pas sûre que le consommateur, avant la médiatisation de tous les problèmes, ait réellement eu confiance dans le e-commerce. Quoi qu’il en soit, il n’a aucun moyen de vérifier la qualité de sécurité du système. Il est donc obligé d’avoir confiance s’il souhaite utiliser le e-banking. Le seul choix qui lui reste est un non choix ne pas faire de transactions financières sur Internet!Au fond, à qui profite cette économie cachée de la malveillance? Si la criminalité profite en premier à ceux qui la commanditent, qu’ils soient des criminels isolés ou en bandes organisées, ne sous-estimons pas le bénéfice pour les entreprises légales, qui savent tirer parti de l’insécurité. Les fournisseurs d’anti-virus, d’anti-spams, les vendeurs en conseils, solutions et produits de la sécurité informatique n’ont jamais été aussi nombreux et le marché de la sécurité est en pleine expansion !Il y a aussi ceux qui instrumentalisent la peur et qui commanditent, par exemple, des attaques, pour faire ensuite voter des budgets sécurité, pour déstabiliser, manipuler, vendre, ou corrompre des processus de décision. Sans compter ceux qui bénéficient directement du surplus de trafic généré par le spam opérateurs, fournisseurs de capacité ou d’infrastructures, ou ceux qui profitent du blanchiment d’argent réalisé via Internet. Et que dire enfin de ceux qui profitent de l’espionnage industriel réalisé via Internet, ou de ceux qui tirent un bénéfice des actions de déstabilisation de l’image d’un pays ou de l’arrêt des serveurs gouvernementaux?Pourquoi cette criminalité est-elle possible? Parce que nous sommes devenus dépendant des technologies de l’information et que personne distributeurs, fournisseurs ne veut supporter le coût de la sécurité. C’est plus rentable pour eux que les coûts soient supportés par les consommateurs achats supplémentaires de formation, de produits, remplacement du matériel infecté, etc. ou par la société coût de fonctionnement des instances de justice et police, notammentCette criminalité est aussi devenue possible par la numérisation de l’information. En effet, l’information numérique est fragile, il n’y pas d’original, elle peut être copiée à l’infini. Ces nouvelles technologies outils, services, le matériel, le logiciel comportent ainsi des failles exploitées par les malveillants. La dématérialisation des acteurs augmente aussi le risque de vol des données ou de vol d’identité. Il y a aussi la spécificité du réseau Internet, qui permet de mettre en relation systèmes, données et personnes. De ce fait, ces ressources se retrouvent ouvertes sur le monde extérieur ; elles deviennent des cibles potentielles accessibles au monde criminel. Ainsi, plus le nombre d’utilisateurs et de système raccordés à Internet augmente, plus le nombre d’attaques augmente! Il s’agit en fait d’un problème complexe impliquant des dimensions politique, économique, légale, technologique, dit la loi suisse sur la fraude sur Internet? Le politique lui donne-t-elle selon vous les moyens d’agir? Sans vouloir m’aventurer trop sur le terrain légal », la distinction existe entre l’obligation de moyens et l’obligation de résultats. Concernant le devoir de protection contre des escroqueries ou celui des fraudes électroniques, je crois que nous ne sommes actuellement dans aucun de ces criminalité sur Internet représente un défi de taille pour le système suisse de poursuite pénale, fortement marqué par le fédéralisme. En effet, lutter efficacement contre la cybercriminalité requiert une volonté politique forte, une mobilisation de tous les acteurs publics et privés, une certaine organisation, ainsi qu’une grande collaboration au niveau cantonal et fédéral. Au regard des enjeux de la lutte contre la criminalité, j’ose penser que cette collaboration puisse être efficiente malgré le fédéralisme, pour le bénéfice de toute la société et pour la stabilité économique du on peut penser que, au niveau suisse, se retrouvent les mêmes types de problèmes qu’au niveau international lorsqu’il s’agit de collaboration entre les pays. Il faut contraindre cette collaboration au-delà de la déclaration d’intention, et la sous-tendre par des directives fortes largement reconnues et adoptées. Dans l’absolu, la collaboration nationale, en Suisse, ne devrait pas poser trop de problèmes, et chacun devrait pouvoir se mobiliser pour travailler ensemble à la réalisation d’un objectif national risque encourt la Suisse si elle devait rester dans l’attentisme? Il y a plusieurs niveaux et types de niveau localTout d’abord, il existe le risque qu’il n’y ait pas de service en ligne disponible, du fait de l’absence de sécurité ou de la criminalité, ce qui obligerait à repenser les services de proximité au client réouverture de guichets, personnel compétent, disponibilité de ces services sur des tranches horaires étendues. C’est ce propose Internet pouvoir obtenir un service une information n’importe où, n’importe quand, à partir de n’importe où. Réinstaurer de la réalité du monde réel, avec de vraies personnes qui entrent en communication, en relation dans un souci de réalisation de service personnalisé et de qualité, je ne suis pas sûre que cela soit préjudiciable pour le revanche, il y aura toujours des transmissions électroniques à partir de ces guichets réels vers des systèmes informatiques. La transmission devra bien sûre être sécurisée – mais cela sera de la responsabilité du fournisseur de services et de non de l’utilisateur final, le consommateur. Ce dernier aura en cas de problème les moyens de se retourner contre une institution qu’il connaît, avec laquelle il a passé un contrat de niveau internationalLe risque d’une politique attentiste serait peut-être un risque d’image si la Suisse est perçue comme étant un paradis digital un paradis digital est l’équivalent pour Internet du paradis fiscal ; soit un pays ou le crime informatique n’est ni puni ni poursuivi, ce qui n’est clairement pas le cas. La Suisse joue le jeu de la coopération internationale, dispose d’infrastructures et de capacités pour lutter contre la cybercriminalité. Elle n’a jamais été montrée du doigt par la communauté internationale sur cette question-là!Pourquoi ne pas saisir la dimension d’opportunité » du risque? Plutôt que d’alimenter une course aux contre-mesures de sécurité, souvent perdue d’avance, pourquoi ne pas en effet s’arrêter pour réfléchir à la signification de notre dépendance aux technologies de l’information et de la communication? Il ne faut pas oublier à cet égard que la notion du plus de sécurité » se traduit le plus souvent par moins de liberté pour le citoyen innocent »! S’il convient de lutter contre la criminalité, il ne s’agit pas pour autant de perdre en liberté individuelle, en libre arbitre, en respect de l’intimité, qu’elle soit numérique ou suisseN’allons donc pas trop vite dans l’adoption dans l’urgence de mesures juridiques ou technologiques inefficaces du point de vue de la sécurité du citoyen, et de la protection des biens et des valeurs, mais mettant à mal les valeurs démocratiques et les droits fondamentaux. Ne sous-estimons pas la volonté de certains pays ou acteurs les plus forts à vouloir nous imposer leur manière de réaliser la sécurité, leurs lois, justement parce que le problème paraît important à résoudre rapidement. La tentation est en effet forte d’adopter dans l’urgence un savoir faire étranger. Celui-ci dépossèderait pourtant la Suisse de sa compétence, de son autonomie, de sa capacité à se déterminer en fonction de sa culture, de son savoir faire spécifique de son contexte, et au final, de sa pas devenir l’otage des technologies de l’information, encore moins des solutions de sécurité légale ou technologique imposées par d’autres soi-disant pour notre bien et le bien de la planète, est une obligation. L’attentisme dans ce cas, peut alors constituer une bonne étape dans la voie de la résolution du problème made in Switzerland ! S’il permet d’éviter de répéter les erreurs des autres, de dépenser des efforts inutilement, d’adopter des solutions pires que le mal, je dirai que finalement l’attentisme a du bon sur le long terme!Par ailleurs, je ne suis pas si sûre que la Suisse soit en retard par rapport aux pratiques courantes dans d’autres pays équivalents. Il ne faut pas croire que l’herbe est toujours plus verte chez le voisin ! Souvenons nous que la loi pour la confiance dans l’économie numérique en France LCEN-2004 n’a pas spécialement contribuée à l’essor du commerce en ligne, ni à maîtriser la cybercriminalité!Faut-il faire payer à l’utilisateur sa propre sécurité? La réponse est résolument non ! Développer une culture informatique est certes nécessaire afin de ne pas devenir une victime facile » pour un cybercriminel. Cela dit, la sécurité est l’affaire de tous et en premier lieu de ceux qui fournissent des services via Internet, des fournisseurs de produits, de solutions, d’équipements et autres intermédiaires techniques. La cybercriminalité et sa composante de sécurité l’autre facette de la médaille ne relève pas exclusivement de la capacité pour un consommateur à utiliser un ordinateur ou un réseau, qu’il ne peut pas contrôler, même s’il est formé! Il faut contraindre les fournisseurs de solution à prendre leur responsabilité au regard du risque criminel.
La sécurité, c`est l`affaire de tous n°21 PAGES SPÉCIALES Congrès Nantes 2012 ........................................... 7 > 11 Nouveau bureau exécutif ........................................................... 4 Infos congrès Beaune et régions ............................................. 5 PARTENARIATS AVEC L’ASTEE et L’AFE . ................................... 12 > 14 COLLOQUE AMF-ATTF NANTES 2012 Prévention des risques professionnels Les échanges ont été animés par Bruno LEPRAT, journaliste, et placés sous la présidence de Jacques PELISSARD président de l’Association des Maires de France excusé et représenté par Yves METAIREAU qui souligne l’intérêt du partenariat. Ce colloque a été l’occasion de nombreux et enrichissants échanges constructifs entre participants et intervenants. Ils ont, tant pour les élus que pour les techniciens contribué à la qualité de la séance. En ouverture Dominique MICHEL et Yves METAIREAU remercient les participants et mettent en exergue la nécessaire complémentarité entre les techniciens et les élus pour ce véritable enjeu que représente la mise en place d’une politique d’hygiène et de sécurité. Partenariats Colloque Nantes 2012 Retour sur le 44è congrès Infos congrès Bureau exécutif Édito Dominique MICHEL souligne que le couple technicien / élu doit permettre d’améliorer les situations. Ce colloque prolongeant les actions communes - se propose de faire le point sur les connaissances indispensables, les pistes d’actions envisageables et de prendre en compte l’expérience acquise, tant par les élus que par les techniciens - souvent agents de prévention et interfaces au quotidien entre les uns et les autres - les contraintes règlementaires mais aussi morales» et développer ainsi une ambiance porteuse de synergie de progrès dans nos collectivités. Collectivités responsabilité exposée ? Bruno Leprat Yves Métaireau Trois sortes de prévention Yves Métaireau, maire de La Baule, décrit les types de prévention recensés par l’organisation mondiale de la santé OMS > la prévention dite primaire», qui comprend tous les actes destinés à réduire les risques avant apparition et avant constat d’éventuelles conséquences. Cette prévention a pour but d’éliminer les risques à la source». > la prévention secondaire» qui, elle, comprend les actes destinés au dépistage des maladies en lien avec le travail, de préférence avant qu’elles ne se déclarent. Cette prévention veut aider les agents à faire face à l’exposition aux risques. Par exemple à La Baule, dans le cadre de notre réflexion sur le bien être et pour lutter contre les RPS en particulier, une assistance téléphonique psychologique» a été ouverte 24 h/24 pour écouter les agents sur le plan professionnel ou personnel». > la prévention tertiaire», enfin, qui comprend tous les actes destinés à limiter les effets des maladies professionnelles installées, à prévenir les rechutes» et à favoriser la réinsertion des salariés. Ce type de prévention est curatif, indique Yves Métaireau. Elle doit réduire et compenser les troubles dus à des risques que l’on n’a pas su ou pu éviter». Premier à ouvrir la réflexion, Luc Brunet, juriste à l’Observatoire SMACL des risques territoriaux, a indiqué que si la sécurité devait être considérée comme une priorité» dans les collectivités, leurs élus et managers devraient accepter qu’elle ait un coût formation des agents, matériel aux normes, organisation optimale du travail,etc». Il a ensuite signalé que la sécurité devait primer sur toute considération y compris les exigences de service public». À l’appui de son propos, une décision de tribunal correctionnel du 17 janvier 2004, jugeant que le principe de continuité de service public, mis en avant par une collectivité pour se défendre après la mort d’un de ses rippeurs lors d’une manœuvre de camion dans une impasse, n’implique pas que le service de ramassage soit assuré à la porte de chaque habitation et n’interdit pas que des regroupements soient aménagés». Après l’accident, a commenté Luc Brunet, la collectivité a ainsi décidé de ne plus desservir l’impasse et imposé aux usagers un point de ramassage au début de la rue». Enfin le juriste a recommandé aux collectivités, afin de ne pas voir leur responsabilité exposée, d’être intransigeantes» sur le respect des consignes de sécurité. L’employeur est tenu à une obligation de résultat. C’est dire qu’il doit fournir aux agents un matériel adapté et diffuser les consignes mais aussi s’assurer de leur effectivité». Et d’ajouter Si un agent ne met pas les équipements de sécurité à disposition, il doit être sanctionné. En cas d’accident, la collectivité pourra se retourner contre lui». Il conclut avec une recommandation préciser aux agents le Qui fait quoi» et le Qui est responsable de quoi». Cela nécessite de rédiger les procédures - et sortir de la culture de l’oral». Cela signifie aussi que la dimension sécurité» doit être intégrée dans les fiches de poste pour responsabiliser les acteurs». 8 Lettre T - numéro 21 - janv. fév. mars 2013 L’ATTF adresse ses remerciements à tous ceux qui ont permis la réussite de ces journées, et en particulier aux animateurs et intervenants. Dominique MICHEL et Jean Paul TRUFFY les intervenants Dominique MICHEL Président de l’ATTF Yves METAIREAU Président de l’association des maires 44, maire de LA BAULE Luc BRUNETSMACL-Assurances Xavier SEGUETTECentre de gestion 44 Johan LEONIDEGroupama Gisèle GOYAC Maire adjointe VERTOU Laurent BERNARD Agent de prévention VERTOU Propos recueillis par Bruno Leprat La sécurité, c’est l’affaire de tous !» Luc Brunet Édito Bureau exécutif Infos congrès Retour sur le 44è congrès Colloque Nantes 2012 Partenariats Xavier Seguette Technicien préventeur au CDG 44, Xavier Seguette a quant à lui, indiqué que la prise de conscience est l’étape qui déclenche actions et formations». Et d’expliquer ce paradoxe un accident grave est souvent déclencheur d’actions, or les collectivités sont sensées intervenir en amont pour que l’accident n’arrive pas, et c’est souvent parce qu’il est arrivé que l’on nous demande d’intervenir». Le préventeur suggère que cette prise de conscience soit collective». La sécurité est l’affaire de tous !» sachant que du salarié à l’élu, chaque strate est impliquée, l’autorité territoriale disposant en outre, de ressources ayant une mission spécifique assistants et conseillers de prévention, agents chargés de missions d’inspection, membres du CT/CHSCT, médecin - et à l’extérieur, du CDG bien sûr». Comment articuler ces compétences ? Xavier Seguette propose que l’autorité territoriale impulse et affiche clairement» sa volonté - cela sera plus efficace que le discours d’un agent qui se débat pour sensibiliser ses collègues» - et qu’une structure soit dédiée, outillée du document unique pierre angulaire de toute démarche», afin que la prévention reste un domaine dynamique parcouru de démarches et de projets». Le représentant du CDG, enfin, a décrit les effets d’un accident Tout le monde est perdant. La victime, qui souffre de douleurs, d’un trauma psychologique ou de handicaps de la vie courante ; les collègues, qui sont désorientés par l’événement, et lors de l’absence de l’agent, doivent faire son travail, ou accueillir un remplaçant ; la collectivité, qui est confrontée à des réorganisations dans un contexte tendu, au coût de l’affaire, voire à des suites juridiques, des frais d’avocat, une médiatisation négative, etc». Johan Léonide Pragmatique, Xavier Seguette conclut en précisant que si la prévention est urgente» à diffuser plus amplement dans la FPT, elle prend du temps pour que les agents comprennent l’intérêt d’appliquer ces démarches. Il faut donc ne pas être trop ambitieux, et y aller pas à pas» les agents y adhéreront d’autant plus facilement». Le document unique outil clé» de la prévention Johan Léonide, ingénieur prévention chez Groupama, a souligné, lors d’un point sur le document unique que c’est l’ outil clé» de la prévention, la criticité du sujet. Aujourd’hui, au regard du contexte, réglementaire d’une part, économique et social réduction des coûts et des effectifs dans la FPT, vieillissement des agents, etc. d’autre part, les questions de santé et sécurité au travail deviennent un sujet d’actualité ; je les décris même comme primordiales, tant en matière de préservation des ressources humaines» que comme levier d’amélioration des conditions de travail». Pourtant les collectivités peinent à se lancer dans des démarches construites et suivies. Johan Léonide estime nécessaire d’expliquer aux élus qu’ils ne sont pas seuls. Une démarche demande des initiateurs, du temps et des compétences. Mais les collectivités ont des alliés ! Elles sont entourées d’acteurs qui peuvent les aider et accompagner les CDG, le CNFPT, le Fond national de Prévention, mais aussi les assureurs ou des prestataires spécialisés ergonomes, consultants en management, psychologues du travail et experts des RPS, etc. Ces profils doivent être bien choisis. Un préventeur interne est un catalyseur» et son implication doit être forte pour faire passer les messages». Il préfère toutefois élargir son propos Un autre facteur est capital à mes yeux c’est l’implication. Elle est indispensable, du niveau le plus haut de l’autorité territoriale pour ancrer» les actions dans les objectifs de la collectivité aux agents qui vivent les risques au quotidien, et sont les mieux positionnés pour donner le point de vue opérationnel». Johan Léonide pointe pour finir l’importance des régulateurs d’une démarche préventive au sein des collectivités les ACMO, devenus assistants et conseillers de prévention» par un décret de février 2012. 9 Lettre T - numéro 21 - janv. fév. mars 2013 prévention des risques professionnels Expérience/Témoignage collectivité La ville de Vertou [22 000 habitants] se situe à quelques km de Nantes au sud ouest de l’agglomération et emploie 300 employés environ Parole d’élue > Gisèle Goyac Partenariats Colloque Nantes 2012 Retour sur le 44è congrès Infos congrès Bureau exécutif Édito Il s’agit d’un enjeu humain» Pourquoi défendre en interne ces postes d’assistants de prévention ex-ACMO, à l’heure où chaque collectivité s’interroge sur le meilleur emploi possible de ses ressources humaines ? Mais c’est la loi - et une bonne loi ! Depuis 2004, Vertou a deux agents assistants de prévention, et leur rôle est essentiel ; il est celui d’être à l’interface entre tous les rouages de la collectivité les élus, la direction générale, les encadrants, le service des ressources humaines et les agents. Ils sensibilisent à la problématique de la sécurité, donc à celle de la santé. J’apprécie leur vigilance pour explorer les causes des accidents, afin qu’ils ne se renouvellent pas, et en anticiper d’autres. De cette vigilance et de leurs analyses dépen- dent des aménagements de postes, des achats d’équipements ou la remise en cause de notre organisation auxquels je consens très volontiers. Quel message êtes-vous venue passer» aux techniciens territoriaux et à vos collègues élus présents à Nantes ? Je voulais témoigner de l’importance de ces questions de sécurité, afin qu’elles entrent ou perdurent dans les préoccupations des employeurs publics territoriaux. Il s’agit d’un enjeu humain, afin de prévenir les risques de tous genres, comportementaux et psycho-sociaux en particulier qui sont un genre croissant. Mais cette préoccupation sécuritaire» comporte aussi un enjeu financier. Moins d’accidents, cela se traduit sur l’absentéisme, donc sur l’efficience de notre collectivité - et en cela, cette préoccupation interne rejoint la gestion intelligente des fonds publics que nous devons à nos concitoyens. De quelle action passée ou de quel chantier en cours êtes-vous la plus fière ? Je ne veux pas isoler une action, car c’est la dynamique d’ensemble qui doit être soutenue, sa cohérence mais aussi les résultats qu’elle engendre forcément. Le travail est partenarial le Centre de gestion, la médecine du travail, tous les services ont contribué à la mise en place de notre document unique. Ce document est une étape clé dans l’appropriation d’une démarche par chaque agent, chaque chef de service. La sécurité est une chaîne, et tous les agents la composent. Le document unique invite à l’analyse des risques, à des actions correctives mais aussi à une prise de conscience que la santé au travail est un droit, et que la garantir appartient à une politique durable des ressources humaines. riches échanges entre intervenants et participants 10 Lettre T - numéro 21 - janv. fév. mars 2013 COLLOQUE AMF-ATTF NANTES 2012 Parole d’ACMO Bien connaître les métiers de la collectivité Laurent Bernard est assistant de prévention ex-ACMO à Vertou. Nommé en 2004, il est en charge par ailleurs de la location des salles de la commune. Il témoigne de sa fonction Comment aurait-on pu l’éviter ? Telle est la question qu’un assistant de prévention AP, lorsqu’un accident survient, se pose et se re-pose». Laurent Bernard Gisèle Goyac Édito Bureau exécutif Infos congrès Retour sur le 44è congrès Colloque Nantes 2012 Partenariats C’est une fonction sensible que celle d’AP, très suivie - en principe - par les élus et les managers, également proche des agents. Il faut être volontaire, et je vois des collègues qui ont été nommés contre leur gré. Rien ne suivra la loi est respectée, mais sur le papier ! Cest aussi une fonction exigeante, qui demande de connaître les procédures et les métiers. De savoir écrire des synthèses et argumenter. D’être curieux. Et de susciter la confiance des agents. Car ils vont beaucoup nous voir, et parfois, nous troublerons leurs habitudes. Des fiches et des stages Si des élus ne sont pas convaincus de la nécessité d’une prévention, ils bloqueront toute décision équiper tels agents, modifier telle organisation, etc. Ce qui les sensibilise ? La peur d’être pris pour responsable d’un accident, bien sûr. Mais je crois plus à l’argument du bien-être des agents en sécurité, travaillent mieux et partent moins en congés maladie. C’est aussi un argument pour des élus employeurs. en tribune Je ne suis pas pour autant l’encyclopédie» de l’hygiène et la sécurité. Nous avons des stages, des fiches adressées par le CDG. Exemples de thèmes les nuisances sonores, travailler en hauteur ou élaguer en toute sécurité. À moi ensuite, de voir dans les services où réside le risque, et d’amener les agents à procéder autrement. Ce ne sont pas forcément des dépenses matérielles. Réorganiser une tournée de ramassage de poubelles ne coûte rien». en salle Pour en savoir plus... 11 Lettre T - numéro 21 - janv. fév. mars 2013
Chaque année, le 7 juin, se tient la Journée mondiale de la sécurité alimentaire pour souligner l'importance de la sécurité alimentaire dans la réalisation du Programme 2030. ©Eleonora Grunge/ 06/06/2019Sans un accès universel à une alimentation saine, nous ne pourrons pas réaliser les objectifs du Programme 2030. On estime que 600 millions de personnes tombent malades chaque année en mangeant des aliments contaminés par des bactéries, des virus, des toxines ou des produits chimiques - et 420 000 d'entre elles en meurent. Lorsque la nourriture n'est pas saine, les enfants ne peuvent pas apprendre et les adultes ne peuvent pas travailler. En d'autres termes, le manque d'accès à des aliments sains entrave le développement humain. Pour souligner le rôle crucial de la sécurité sanitaire des aliments dans la promotion de la santé et l'élimination de la faim, la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments est célébrée chaque année le 7 juin. Son but est d'attirer l'attention et d'inspirer des actions pour aider à prévenir, détecter et gérer les risques d'origine alimentaire, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire, la santé humaine, la prospérité économique, l'agriculture, au tourisme, au développement durable et permettant l’accès aux marchés. Si vous produisez, transformez, vendez ou préparez des aliments, vous avez un rôle à jouer dans leur salubrité. Voici cinq façons de faire la différence en matière de sécurité sanitaire des aliments 1. S'assurer que la nourriture est saine Les gouvernements ont un rôle essentiel à jouer pour garantir que les aliments sont sûrs et nutritifs pour tous. Et ils ont de bonnes raisons de le faire selon la Banque mondiale, les aliments dangereux coûtent - à eux seuls - aux économies à revenu faible et moyen environ 95 milliards de dollars EU en perte de productivité annuelle. Pour aider à réduire ce chiffre, les décideurs peuvent promouvoir des systèmes agricoles et alimentaires durables, en encourageant la collaboration entre les secteurs de la santé publique, de la santé animale, de l'agriculture et autres. Les pays peuvent également se conformer aux normes internationales établies par la Commission du Codex Alimentarius. 2. Cultiver des aliments en toute sécurité Pour garantir un approvisionnement suffisant en denrées alimentaires sûres au niveau mondial tout en minimisant leur impact environnemental et en s'adaptant au changement climatique, les producteurs de denrées alimentaires doivent adopter de bonnes pratiques. Au fur et à mesure que les systèmes de production alimentaire se transforment et s'adaptent aux conditions changeantes, les agriculteurs doivent étudier soigneusement les meilleurs moyens de faire face aux risques potentiels et de s'assurer de la salubrité des aliments. Prendre en compte la santé des plantes et des animaux, par exemple, peut contribuer à combattre la résistance aux antimicrobiens et à réduire ce chiffre de 700 000 personnes qui meurent chaque année dans le monde d'infections résistantes aux antimicrobiens. La sécurité sanitaire des aliments doit être assurée à chaque étape de la chaîne de valeur - du producteur au consommateur, en passant par le vendeur. A gauche ©Edmund Lowe Photography/ A droite ©Dusan Petkovic/ 3. Préserver la salubrité des aliments Pour les exploitants d'entreprises, les contrôles préventifs peuvent résoudre la plupart des problèmes de sécurité alimentaire. Tous ceux qui participent aux opérations alimentaires - de la transformation à la vente au détail - doivent s'assurer du respect de programmes tels que le Système d’analyse des risques – points critiques pour leur maîtrise HACCP, qui identifie, évalue et maîtrise les risques importants pour la sécurité sanitaire des aliments. En plus de réduire les risques de maladie, les bonnes pratiques de transformation, de stockage et de conservation peuvent également permettre de réduire les pertes après récolte et aider à préserver la valeur nutritionnelle des aliments. Elles permettent aussi aux entreprises de maximiser leur participation à un commerce alimentaire mondial de 1,6 trillion de dollars EU. 4. Vérifier la salubrité des aliments Les consommateurs ont le pouvoir d'exiger des aliments sûrs et sains. Vu la complexité de la sécurité sanitaire des aliments, les consommateurs doivent avoir accès en temps opportun à des renseignements clairs et fiables sur les risques nutritionnels et les risques de maladie associés à leurs choix alimentaires. Investir dans l’éducation des consommateurs à la sécurité sanitaire des aliments peut permettre de réduire les maladies d'origine alimentaire et de réaliser des économies allant jusqu'à dix fois chaque dollar investi. Les consommateurs doivent avoir la capacité de faire, pour eux-mêmes, des choix alimentaires sains et pour la planète, de soutenir des systèmes alimentaires durables. 5. Soutenir ensemble la sécurité sanitaire des aliments En fin de compte, la sécurité sanitaire des aliments est une responsabilité partagée. Les gouvernements, les organismes économiques régionaux, les organisations des Nations Unies, les agences de développement, les organisations commerciales, les groupes de consommateurs et de producteurs, les institutions universitaires et de recherche et les entités du secteur privé doivent travailler ensemble sur ces questions qui nous concernent tous. La collaboration est nécessaire à l'échelle mondiale, régionale et locale - entre les secteurs au sein d'un gouvernement et au-delà des frontières - pour lutter contre les épidémies de maladies d'origine alimentaire dans le monde. La sécurité sanitaire des aliments est essentielle pour promouvoir la santé et éradiquer la faim. Elle pourrait sauver chaque année la vie de 420 000 personnes. ©WAYHOME studio/ La salubrité des aliments est essentielle, non seulement pour améliorer la santé et la sécurité alimentaire, mais aussi pour préserver les moyens d’existence, le développement économique, le commerce et la réputation internationale de chaque pays. Les maladies d'origine alimentaire entravent le développement socio-économique en mettant à rude épreuve les systèmes de santé et en nuisant aux économies nationales, au tourisme et au commerce. Un monde FaimZéro ne peut être atteint que si les aliments consommés sont sans danger. A l’occasion de cette Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments, soyons, comme chaque jour, reconnaissants pour la salubrité de nos aliments et prenons des mesures pour nous assurer que la sécurité alimentaire est bien l'affaire de tous. Pour en savoir plus Site web Les normes alimentaires internationales du Codex Alimentarius Site web La FAO et la sécurité sanitaire des aliments Site web Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments en anglais Récit L'avenir de l'alimentation FutureofFood dépend de l'avenir de la sécurité alimentaire Récit Si c’est nocif, ce n’est pas un aliment Récit Codex Alimentarius protéger la santé, faciliter le commerce
la sécurité est l affaire de tous